CQFD

Décidément les choses évoluent à un bon rythme sur le front des nouveaux réseaux clusters !

Compte tenu de la réponse laissée par Pascal F5LEN à mon article d’hier, les choses me semblent assez claires:

Un contesteur « assisté » connecté au réseau cluster « traditionnel » aura reçu 19500 spots pendant le dernier RDXC, tandis qu’il en aurait reçu 547 747 s’il s’était connecté au Reverse Beacon Network !

A ce stade là, on peut ergoter sur les chiffres (par ex, dire que le RBN produit nécessairement beaucoup de spots « en double » car si un CQ est entendu par 10 skimmers du RBN, il sera spotté par chacun, donc 10 spots) mais il est clair que la balance penche déjà fortement en faveur du RBN.

Lorsque vous contestez, votre intérêt n’est d’avoir des spots « aux petits oignons » mais d’en avoir un max pour peupler votre bandmap. A cet exercice là, le RBN excelle ! On pourra là aussi lui adresser quelques reproches (ce n’est pas parce qu’un skimmer alabamesque a entendu quelque chose que je vais l’entendre aussi; le skimmer fait des erreurs dans les calls etc…) mais d’une part ces reproches sont globalement applicables aussi au cluster « traditionnel », et surtout, les points faibles en question peuvent aisément être résolus (installation de votre propre skimmer, utilisation de filtres, du master.dta, voire de notre intelligence !)

Il serait donc idiot de dire que l’on peut utiliser le RBN les yeux fermés, de même qu’il serait idiot de dire que l’on peut se fier aux spots « traditionnel » sans contrôle (sauf si vous voulez avoir ID1OT ou APR1L  dans votre log). L’un comme l’autre constituent un matériau avec lequel on peut travailler.

L’objet de ma cet article était simplement de souligner que, de nos jours, le matériau de départ est beaucoup plus abondant du côté des skimmers et que cela en fait un outil de choix pour les contests CW.

Faut suivre !

Dans un article précédent, j’évoquais les clusters modernes et les spots qu’ils « génèrent automatiquement lors de leurs décodages et qui viennent alimenter nos logiciels de cluster à un rythme très soutenu. »

En écrivant cela, je me demandais, en pratique, quel était le rythme en question.

La réponse m’a été apportée par N4ZR dans un article sur le blog du « reverse beacon network », où il montre l’évolution du rythme du « spotting automatique » par le reverse beacon network lors du récent Russian DX Contest.

Comme vous le voyez, c’est impressionnant: L’activité démarre et s’arrête comme un mur aux heures de début et fin du contest, mais surtout on arrive en pointe à plus de 600 spots à la minute!

Le tout pour un total de … 545 747 spots ! Il serait intéressant de comparer ce chiffre avec le nombre de spots reçus en CW sur la même période sur le réseau cluster « conventionnel » (Pascal ?) mais si cela se trouve, les choses ont déjà basculé en faveur du cluster « automatique »…

L'image du jour

Les gars d’onlineradio et moi, nous n’avons pas les mêmes lectures ! Pas étonnant qu’ils aient mal tourné…